Genomines lève 45 millions de dollars en série A pour redéfinir l'extraction mondiale des métaux grâce au nickel d'origine végétale

Pour Genomines, cette levée marque un tournant structurel dans la façon dont le monde s’approvisionnera en métaux critiques : en s’éloignant de l’exploitation minière à fortes émissions et en se tournant vers une agriculture régénérative et scalable.

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Ce financement s’ajoute à un tour Seed de 5 millions de dollars et à 12 millions de dollars de financements non dilutifs, notamment grâce au soutien de BPI France via les programmes i-Demo et Aide au Développement Deeptech (ADD), portant le capital total de l’entreprise à 62 millions de dollars. Les fonds seront utilisés pour accélérer le déploiement de la solution Genomines, incluant des démonstrations à grande échelle de production de nickel à partir de plantes génétiquement optimisées, ainsi que la sécurisation de contrats commerciaux majeurs avec ses clients.

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Genomines a été accélérée par 21st by CentraleSupélec entre 2021 & 2023. La startup a bénéficié d'un co-accompagnement par CentraleSupélec & AgroParisTech, et d'un hébergement par le laboratoire LGPM entre 2023 et 2024. Elle a ensuite initié une collaboration de recherche sur l'extraction du nickel de qualité batterie, toujours avec le laboratoire LGPM dirigé par François Puel, en 2024 & 2025

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Au cœur de la plateforme Genomines se trouve une approche propriétaire de phytoextraction, où des plantes « hyperaccumulatrices » génétiquement améliorées absorbent et concentrent des métaux comme le nickel à partir du sol. Une fois récoltées et traitées, ces plantes produisent des métaux de qualité batterie plus rapidement, à moindre coût et avec une fraction des émissions de l’extraction minière traditionnelle. Présentée dans Nature Biotechnology (avril 2025) et par BCG X, la technologie de Genomines a déjà plus que doublé les rendements en nickel et la productivité de biomasse, ouvrant la voie à des preuves de concept avec des constructeurs automobiles tels que Hyundai Motor Group et Jaguar Land Rover, tout en progressant dans des collaborations avec des raffineurs, fabricants de batteries et négociants comme Electric Mobility Materials Europe (EMME) et Ocean Partners.

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« Notre mission est de mettre la biotechnologie végétale au service de l’extraction de ressources essentielles aux technologies d’énergie propre, via des procédés scalables qui préservent la biodiversité, la santé des sols et le bien-être humain. Notre vision est de créer une industrie entièrement nouvelle : celle des métaux végétaux. Genomines ouvre une nouvelle ressource exploitable à grande échelle — nous pouvons redéfinir durablement les chaînes d’approvisionnement mondiales en minéraux pour les décennies à venir. » -  Fabien Koutchekian, cofondateur et CEO de Genomines.

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Comparée aux méthodes conventionnelles, la technologie Genomines offre une agilité inédite :

• Transformer des terres non productives en actifs économiques, en exploitant des sols trop pauvres pour l’exploitation minière mais trop riches en métaux pour l’agriculture classique.
• Déployer rapidement une ferme, opérationnelle en 1 à 2 ans, contre 12 à 17 ans pour une mine traditionnelle de nickel.
• Proposer une extraction plus propre et traçable, tout en réduisant de 40 à 50 % les coûts d’équipement et d’exploitation grâce à l’agriculture de biomasse.
• Croître de manière modulaire, en misant sur des actifs plus petits, rentables et capital-efficient, plutôt que sur de grandes mines intensives en capex.

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« L’approvisionnement en matériaux pour batteries est de plus en plus contraint, et notre capacité à répondre à la demande des années 2030 est sous forte pression. Genomines ouvre un tout nouveau gisement de ressources pour ces matériaux, en commençant par le nickel, » explique Michael Kearney, General Partner chez Engine Ventures et membre du conseil de Genomines. « L’entreprise a démontré la chaîne de valeur complète de son procédé et promet de bâtir une supply chain en nickel plus résiliente, capable de produire à moindre coût que l’extraction traditionnelle. En améliorant génétiquement les plantes pour extraire efficacement le nickel, cette équipe talentueuse a l’opportunité de transformer en profondeur l’extraction minérale mondiale. »

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« La technologie de Genomines valorise des actifs sous-utilisés en extrayant le nickel de sols à faible concentration qui ne concurrencent pas l’agriculture classique. Combinée à un avantage structurel en termes de coûts, Genomines est parfaitement positionnée pour révolutionner la manière dont nous extrayons les métaux critiques, et le faire de manière bien plus durable, » ajoute Alex Hoffmann, General Partner chez Forbion et membre du conseil de Genomines. « Nous sommes ravis de soutenir cette équipe ambitieuse dans la réalisation de ses objectifs. »

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Genomines a été cofondée par Fabien Koutchekian et Dali Rashid, PhD, CTO de l’entreprise. Docteure en biotechnologie végétale et génétique, Rashid est l’auteure de recherches publiées dans Nature Plants et d’un brevet sur l’altération sexuelle florale, qui constituent la base scientifique de la technologie de Genomines. Koutchekian, pour sa part, est un entrepreneur deeptech à succès, ancien entrepreneur en résidence chez Entrepreneur First, un accélérateur mondial soutenu par Reid Hoffman, Greylock Partners, Founders Fund, Mosaic Ventures et Lakestar. Les deux cofondateurs se sont rencontrés via le programme Entrepreneur First.

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L’équipe dirigeante cumule des décennies d’expérience en exploitation minière, en financement de projets et en M&A, ainsi qu’une solide expertise dans le déploiement d’opérations agricoles à grande échelle en Afrique du Sud. Genomines emploie actuellement 23 collaborateurs, dont 6 titulaires de doctorats dédiés à la R&D, et une équipe opérationnelle en forte croissance basée en Afrique du Sud.

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À propos de Genomines

Fondée en 2021, Genomines est pionnière de l’avenir de l’extraction des métaux à l’échelle mondiale grâce à une agriculture métallique végétale efficace. Bien que son premier focus soit le nickel, sa plateforme est conçue pour l’extraction durable et rentable de plusieurs métaux, avec un potentiel d’extension au cobalt, aux terres rares et à d’autres matériaux essentiels à la transition énergétique. Reconnue dans le cadre du programme France 2030 (initiative i-Demo) et sélectionnée parmi le Future 40 de Station F, Genomines est déjà identifiée comme un acteur clé de la construction de chaînes d’approvisionnement bas-carbone et résilientes.

La Série A de Genomines a été menée par Engine Ventures — réalisant ici son premier investissement hors des États-Unis — aux côtés de Forbion BioEconomy, investisseur européen de référence dans les industries durables biosourcées. Le tour inclut également DeepTech & Climate Fonds, Wind, Lowercarbon Capital, Entrepreneurs First, Hyundai Motor Group, Teampact Ventures, AlphaTech Investment Group, Prospect Innovation, Raise Phiture, Elemental Excelerator et Salida B.V.

🔗 Pour en savoir plus et découvrir les opportunités de carrière ouvertes, rendez-vous sur www.genomines.com ou suivez l’entreprise sur LinkedIn.

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